L'ORIGINE

 



Un 470 familial devenu trop vieux à remplacer, mais par quoi ?

Yannick d’Armancourt, ingénieur naval passionné par les sports de glisse, adore la finesse de ce bateau et son côté planant dans la brise, qui lui rappelle la planche à voile qu’il a pratiqué en sport étude au lycée.

Pourquoi ne pas mettre en pratique son intuition de voileux et ses techniques d’ingénierie navale en dessinant un tout nouveau bateau ?

 

L'OBJECTIF


Quitte à dessiner un nouveau support, autant être ambitieux et réunir tous les programmes souhaités par la famille.
A la fois tolérant pour que les ainés puissent retrouver facilement leur marques après une année passée loin de la mer.
Ludique et didactique pour donner envie aux plus jeunes d’apprendre et progresser.
Mais aussi : vivant, fin et planant pour que les meilleurs puissent vraiment s’amuser!

L'INSPIRATION

© Sharon Green/ultimatesailing.com
Les skiffs australiens sont très impressionnants, planants et performants, néanmoins beaucoup trop techniques et instables pour une utilisation familiale.
470_dinphy-web
Les dériveurs légendaires tels que les 420 et 470 sont confortables, maniables et fins à la barre dans le petit temps.

Pourquoi ne pas lier ces deux types de bateaux en rajoutant une pointe d’imagination pour que l’ensemble soit cohérent ?

L'INNOVATION




L’idée vient alors d’une carène plutôt étroite pour pouvoir aller vite même les jours de faible vent, avec l’ajout de flotteurs pour rattraper l’équilibre en cas de gîte excessive dans la brise :
Une version moderne des pirogues polynésiennes, avec l’inspiration des sport de glisse en plus.
Après quelques sketchs, l’idée est immédiatement mise à l’épreuve des calculs : sur le papier ça marche !!

LE RÉSULTAT




« Mais ça marche pour de vrai ton truc ! »


Hervé Devic, constructeur du prototype le jour de la mise à l’eau.

De retour du chantier Yannick montre le bateau au salon Nautique de Paris et partage ensuite un été magique avec sa famille à bord de son nouvel ePoh.

Tout aurait pu s’arrêter là.


 
 

UNE SÉRIE





Un jour un moniteur de l’école des Glénans appelle Yannick : « On souhaite développer une section performance, mais avec des bateaux plus faciles que les skiffs actuels. On aimerait bien essayer l’ePoh »

A la suite d‘essais très concluants Yannick prends pleinement conscience du potentiel.
Il multiplie les essais et l’ePoh est qualifié par Nautisme en Bretagne comme le « maillon manquant de la voile légère ».

L’idée de développer une série prend alors forme


CONSTRUCTEUR DE L'EPOH




Souhaitant contribuer au renouveau de la voile légère, en 2014 à 35 ans, Yannick créé Transsonique à Concarneau, entreprise qu’il axe vers le développement et la fabrication de dériveurs performants et accessibles.
A ses début il est hébergée chez KAIROS, l’entreprise de Roland Jourdain qui lui fabrique les 4 premiers ePoh.

L’équipe s’agrandit vite et aujourd’hui avec un atelier indépendant de 100m², Transsonique construit la seconde version de l’ePoh de série.
De nouveaux modèles restent à venir avec comme motivation de rendre le rêve accessible.
C’est d’ailleurs ce que veut dire Transsonique : changement de régime lorsque l’on passe le mur du son.

En voile, ce mur est comparable au planing ou au vol sur foils : c’est exactement ce que notre jeune entreprise innovante souhaite proposer à ses clients.